L'origine des arts martiaux
L'origine des arts martiaux
Les premières évocations de combats à mains nues organisés remontent à l’antiquité égyptienne, sous la forme d’une sorte de boxe primitive qui se déroulait dans les temples. Cependant, de nombreux historiens considèrent que c’est dans la Grèce Antique que l’on vit initialement se développer un système de combat mieux organisé. Les Grecs ont en effet conduit la lutte et la boxe jusqu’à un niveau très élevé.
Les archéologues ont récemment déterré une série de plaques babyloniennes représentant des personnages en position de combat. Ces plaques remontent à plus de 5000 ans et indiquent peut-être qu’il existait une méthode systématisée de combat à mains nues autour du croissant fertile de la Mésopotamie, qui se serait ensuite étendue vers l’Est pour être finalement développée par les Indiens et les Chinois. Il est probable qu’il existait des systèmes indigènes variés et nombreux dans quasiment tout le Sud-Est asiatique depuis l’origine de la civilisation.
Les arts martiaux entre villages abondaient pendant l’antiquité chinoise. Les voyages étant interdits, seuls les moines et les saints hommes pouvaient aller à l’étranger. À cause du danger que représentaient les voleurs et les bandits, ces prêtres-voyageurs apprirent des méthodes de combats à mains nues qu’ils enseignèrent ensuite à leurs disciples. C’est ainsi que les arts martiaux se développèrent confortablement au sein de la religion.
Pour bien comprendre les arts martiaux traditionnels, il faut avoir un minimum de notions générales sur les trois religions qui dominent la Chine à cette époque :
le Taoïsme, le Bouddhisme et le Confucianisme (bien que cette dernière jouait un rôle nettement moins marqué).
La principale religion de la Chine, le Taoïsme propose le concept selon lequel toutes les choses de l’univers s’harmonisent parfaitement.
Le Bouddhisme passa de la Chine en Inde où il fut considérablement fragmenté. Puis différentes sectes s’instaurèrent mais certaines d’entre elles n’avaient plus grand chose à voir avec l’origine indienne de cette religion. Cependant, l’une de ces sectes, le Zen, connu sous le nom de Ch’an en Chine, prit forme dans le monastère de Shaolin, situé très haut dans les montagnes du Shongshan, et qui est également, d’après les légendes, l’endroit où naquit le Kung-fu. L’importance de Zen réside dans le fait qu’il fournit la philosophie sous-jacente des arts martiaux.
Les arts martiaux sont devenus
la recherche de la perfection
du corps et de l’esprit